Soldat N°44
"Assis dans la boue le poilu sort de sa sacoche en maille
Une petite ration de pain et une flopées de belles médailles
Il porte fièrement un casque troué par un impact de balle
Cachant sa tête infectée de poux et les idéos d'un général
Le climat est humide sous la volonté de Georges Clemenceau
une colloc avec les rats obus mitrailleuse et barbelé en rouleaux
Il s'avère que la vie dans les tranchées n'est pas de tous repos
Là où il faut choisir entre porter le drapeau ou sauver sa peau
Du manque d'hygiene à l' insalubrité innommable
les conditions de vie demeuraient insoutenables
Evidemment les tentions devenaient palpables
Le silence devint un bruit assourdissant et effroyable
Façonner à l'image d'un pantomime au fanion stylisé
Sans réelle conviction il traverse les champs calcinés
Il adopte "le pas de course" dans une allure désenchanté
A bout de souffle assez rapidement, le voilà paralysé "
Pourtant sous un soleil de plomb, le froid le pénètre
Le champ de bataille lui ouvre en grand sa fenêtre
Le décor est morbide et l'air nauséabonde l'enivre
Il est perdu, seul et désarmé, regrette t-il peut-être?
Orphelin de sa patrie, celle pour qui il aurait donner sa vie
Il commence à comprendre que la fin est proche, juste ici.
Devant lui se dressent les impénétrables barricades du paradis
Alors le voilà qu'il se livre au jeu de la guerre comme une fille
Aveuglé par la fatigue, le corps n'est plus que charpente
l'esprit à foutu le camp, robotisé, pion dans la pente
sur un terrain miné il déambule la peur au ventre
se livrant à sa propre mort, probablement en cendre" APC.
Une petite ration de pain et une flopées de belles médailles
Il porte fièrement un casque troué par un impact de balle
Cachant sa tête infectée de poux et les idéos d'un général
Le climat est humide sous la volonté de Georges Clemenceau
une colloc avec les rats obus mitrailleuse et barbelé en rouleaux
Il s'avère que la vie dans les tranchées n'est pas de tous repos
Là où il faut choisir entre porter le drapeau ou sauver sa peau
Du manque d'hygiene à l' insalubrité innommable
les conditions de vie demeuraient insoutenables
Evidemment les tentions devenaient palpables
Le silence devint un bruit assourdissant et effroyable
Façonner à l'image d'un pantomime au fanion stylisé
Sans réelle conviction il traverse les champs calcinés
Il adopte "le pas de course" dans une allure désenchanté
A bout de souffle assez rapidement, le voilà paralysé "
Pourtant sous un soleil de plomb, le froid le pénètre
Le champ de bataille lui ouvre en grand sa fenêtre
Le décor est morbide et l'air nauséabonde l'enivre
Il est perdu, seul et désarmé, regrette t-il peut-être?
Orphelin de sa patrie, celle pour qui il aurait donner sa vie
Il commence à comprendre que la fin est proche, juste ici.
Devant lui se dressent les impénétrables barricades du paradis
Alors le voilà qu'il se livre au jeu de la guerre comme une fille
Aveuglé par la fatigue, le corps n'est plus que charpente
l'esprit à foutu le camp, robotisé, pion dans la pente
sur un terrain miné il déambule la peur au ventre
se livrant à sa propre mort, probablement en cendre" APC.
DangerousLiaisons, Posté le vendredi 02 février 2018 18:33
Hello, puis-je avoir ton avis sur la femme et l'homme de mon premier article ? :)